Pour la majorité absolue, le candidat aurait dû obtenir 68 voix. Le résultat reste cependant sans surprise, car les quatre députés indépendantistes anticapitalistes de la CUP (Candidature d'unité populaire) avaient annoncé qu'ils ne voteraient pas pour lui.
Quim Torra, dont la candidature a été proposée jeudi par le président destitué de Catalogne Carles Puigdemont, a toutefois encore une chance d'être élu lundi lors du second tour, où il n'aura plus besoin que d'une majorité relative. Il faudra pour cela que les élus CUP ne votent pas contre sa candidature.
"Ouvert à un dialogue avec Madrid"
Dans un discours d'une cinquantaine de minutes lors du débat d'investiture devant le Parlement régional, Quim Torra a promis samedi de travailler "sans relâche" à la constitution d'une République catalane tout en se disant ouvert à un dialogue avec Madrid.
"Nous serons fidèles au mandat du (référendum du) 1er octobre: construire un Etat indépendant sous la forme d'une république", a-t-il dit.
reuters/ther
Quim Torra, un député peu connu
Agé de 55 ans, Quim Torra, avocat, est un député de Barcelone peu connu du grand public. Il est proche de Carles Puigdemont, qui vit à Berlin dans l'attente de l'issue de la procédure d'extradition lancée par Madrid.
Lors de son allocution au Parlement, Quim Torra a assuré que, s'il est investi, son mandat viserait à rétablir Carles Puidgemont à la présidence de la Généralité.