"Rien ne nous a été notifié, nous n'avons rien entendu (...) Nous verrons ce qui va se passer", a lancé depuis le Bureau ovale Donald Trump qui s'est abstenu de tweeter sur ce dossier sensible au cours des dernières 24 heures.
"Nous verrons", a répété le président qui ne cache pas son enthousiasme et son optimisme sur l'issue de cette rencontre inédite avec l'homme fort de Pyongyang.
Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, a assuré avoir toujours "bon espoir" que le tête-à-tête très attendu ait lieu, tout en soulignant que rien n'était gravé dans le marbre.
Appel chinois
Pyongyang a haussé le ton par la voix son ministre adjoint des Affaires étrangères, Kim Kye Gwan.
"Si les Etats-Unis tentaient de nous mettre au pied du mur pour nous forcer à un renoncement nucléaire unilatéral, nous ne serions plus intéressés par un tel dialogue", a-t-il lancé.
La Chine, plus proche allié de la Corée du Nord, a appelé à la tenue du sommet comme prévu.
afp/pym
Le souvenir de Kadhafi
Le ministre adjoint des Affaires étrangères a également tiré à boulets rouges sur le conseiller américain à la Sécurité nationale John Bolton, qui a évoqué le "modèle libyen" pour la dénucléarisation du Nord.
La Corée du Nord justifie de longue date ses armes nucléaires par la menace d'invasion américaine. Après avoir renoncé à son programme atomique, le leader libyen Mouammar Kadhafi avait été tué lors d'un soulèvement soutenu par des bombardements de l'OTAN.