C’était inévitable pour Mark Zuckerberg. En effet, la crainte d’une manipulation d’élections via les informations personnelles récupérées sur les réseaux sociaux est montée d’un cran depuis l’affaire Cambridge Analytica.
Le Congrès américain l'avait déjà interrogé en avril. Cette audition lui avait essentiellement servi à s'excuser. "C'était mon erreur", avait admis le créateur de Facebook.
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Une audition à huis clos
Mais cette fois, ce sera à huis clos. Pourtant, plusieurs eurodéputés, ainsi que la commissaire européenne aux Consommateurs Vera Jourova, ont regretté que la rencontre ne soit pas publique comme l’avait été l’interrogatoire américain, retransmis en mondovision.
Facebook a précisé que la réunion serait l’occasion de "dialoguer, écouter les points de vue (des eurodéputés) et de montrer les mesures" prises par le géant d’internet "pour mieux protéger la vie privée des gens".
Mark Zuckerberg sera reçu par Emmanuel Macron à Paris le lendemain.
afp/pa