Elle est la première femme nommée à la tête de l'agence dont elle était numéro deux depuis 2017, et succède à Mike Pompeo, devenu secrétaire d'Etat le mois dernier. Gina Haspel travaille à la CIA depuis 33 ans.
Elle a dirigé une prison secrète en Thaïlande en 2002, sous la présidence de George W. Bush, où des méthodes d'interrogatoire brutales, telles que le "waterboarding" (simulation de noyade) étaient pratiquées.
"La torture ne marche pas"
Trois ans plus tard, elle a rédigé le brouillon d'un câble ordonnant la destruction d'enregistrements vidéo de ces interrogatoires.
Devant la commission sénatoriale du renseignement, chargée de valider sa candidature, elle a promis que la CIA ne reprendrait pas ce programme, tout en estimant qu'il avait fourni "des informations de valeur" pour empêcher d'autres attentats. Elle a également admis que "la torture ne marche pas".
ats/pym