Un premier cas de fièvre hémorragique en zone urbaine avait été détecté cette semaine dans cette ville d'environ un million d'habitants.
L'épidémie de fièvre Ebola en RDC ne constitue pas à ce stade une urgence de santé publique de portée internationale, avait déclaré plus tôt l'Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir relevé d'un cran dans la matinée son évaluation du risque.
"Une situation qui évolue"
Avant l'annonce de ces trois nouveaux cas, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a dit avoir de bonnes raisons de penser que l'actuel foyer pourra être maîtrisé.
"Nous sommes face à une situation qui évolue", a déclaré le chef de l'agence des Nations unies, ajoutant que des équipes se préparaient à administrer d'ici dimanche un vaccin expérimental aux personnels employés en première ligne.
23 morts
L'épidémie en cours a fait jusqu'à présent 23 morts, dans des zones isolées, ce qui donnait aux autorités une meilleure chance d'isoler le virus.
C'est la neuvième fois que l'actuelle RDC est confrontée à une épidémie de virus Ebola. La maladie a fait sa première apparition connue près de la rivière Ebola dans le nord du pays dans les années 1970.
Reuters/vtom