Ken Livingstone, 72 ans, longtemps une des figures centrales du Labour, le principal parti d'opposition britannique, avait été suspendu en avril 2016 pour avoir affirmé, lors d'une émission de radio, qu'Adolf Hitler voulait au départ envoyer les Juifs en Israël et "soutenait le sionisme avant de devenir fou et de tuer six millions de Juifs".
"La polémique permanente autour de ma suspension du Parti travailliste est devenue une distraction de la question centrale actuelle, à savoir comment remplacer le gouvernement conservateur qui supervise la baisse du niveau de vie et la spirale de la pauvreté", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Jeremy Corbyn dans l'embarras
Les accusations de complaisance avec les propos antisémites de certains de ses membres et responsables locaux sont considérées comme la cause du score moins bon qu'espéré par le Labour aux élections locales du 3 mai, et ont mis dans l'embarras son chef, Jeremy Corbyn.
"Je n'accepte pas les allégations selon lesquelles j'ai jeté le discrédit sur le Labour ni celles selon lesquelles je serais coupable d'antisémitisme. J'abhorre l'antisémitisme, je l'ai combattu toute ma vie et continuerai de le faire", s'est défendu lundi Ken Livingstone dans son communiqué.
afp/hend