Lors d'une audition au Parlement européen, il s'est déclaré disposé à réaliser d'importants investissements pour protéger les données des utilisateurs de Facebook.
"Nous n'avons pas adopté une vision suffisamment large de notre responsabilité. C'était une erreur et je le déplore", a dit Mark Zuckerberg dans sa déclaration préliminaire.
Pas tous les doutes dissipés
Cette audition a lieu trois jours avant l'entrée en vigueur de nouvelles règles européennes en matière de protection des données. Les entreprises qui ne les respecteront pas seront passibles d'amendes allant jusqu'à 4% de leur chiffre d'affaires mondial.
Entendu en avril par le Congrès américain, Marc Zuckerberg avait présenté ses excuses mais n'avait pas dissipé toutes les interrogations sur la politique de protection des données de son entreprise. Mardi, il a refusé de répondre à des questions spécifiques sur l'utilisation croisée de données de son service de messagerie WhatsApp.
ats/sey
200 applications suspendues
Facebook fait l'objet d'une attention particulière des deux côtés de l'Atlantique depuis les révélations de la mi-mars sur le détournement des données personnelles de 87 millions d'utilisateurs, dont 2,7 millions vivent dans l'Union européenne.
Depuis ce scandale, Facebook a suspendu 200 applications sur ses plate-formes dans le cadre d'un examen des applications tierces qui ont accès à de grandes quantités de données d'utilisateurs.
Cambrige Analytica et sa société-mère britannique SCL Elections se sont déclarées en faillite et ont mis la clé sous la porte.