Angela Merkel s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre chinois, Li Keqiang.
Ce dernier a dit approuver les initiatives lancées pour protéger l'accord de juillet 2015, que Donald Trump a dénoncé le 8 mai dernier, annonçant le rétablissement des sanctions américaines frappant l'Iran et les entreprises commerçant avec la république islamique.
Pressions sur les Européens
Pour sa part, le Guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, a dressé une liste de conditions qui devront être respectées par les puissances européennes sous peine de voir Téhéran dénoncer à son tour l'accord.
Il exige notamment des Européens qu'ils préservent les ventes de pétrole iranien des sanctions américaines à venir et qu'ils continuent d'en acheter.
Le guide, qui reproche aux Européens d'être restés silencieux face aux "violations américaines répétées" de l'accord de Vienne, leur demande de "prendre position contre les nouvelles sanctions".
reuters/pym