Après la prestation de serment devant l'Assemblée constituante, uniquement composée de ses partisans, Nicolas Maduro s'est rendu au ministère de la Défense, où il a reçu de l'armée, son soutien le plus crucial, une "réaffirmation de loyauté".
Il a alors annoncé l'arrestation d'un groupe de militaires accusés de "conspiration".
Ces soldats, dont on ne connaît ni le rang ni le nombre, auraient mené une conspiration sous les ordres des Etats-Unis et de la Colombie afin que "les élections (de dimanche) soient suspendues", a affirmé le chef de l'Etat socialiste.
Aveux
Selon Nicolas Maduro, les suspects ont avoué "s'être vendus à des traîtres qui depuis la Colombie les ont payés en dollars pour qu'ils trahissent l'honneur, la morale et la loyauté de nos forces armées".
Si le président de 55 ans, au pouvoir depuis 2013, a prêté serment ce jeudi, il ne commencera son second mandat de six ans que le 10 janvier.
afp/pym