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Confusion autour d'un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens

Des tanks israéliens aux abords de la bande de Gaza, le mardi 29 mai 2018. [AP/Keystone - Ariel Schalit]
Sévère confrontation entre Israéliens et Palestiniens dans la bande de Gaza / La Matinale / 1 min. / le 30 mai 2018
Le mouvement islamiste palestinien du Hamas a indiqué mercredi qu'un cessez-le-feu avait été conclu avec Israël. De son côté, le ministre israélien Yisrael Katz a démenti cette information.

"Un certain nombre de médiateurs sont intervenus ces dernières heures et un accord a été conclu pour le retour du cessez-le-feu à Gaza", a déclaré Khalil al-Hayya, l'adjoint du chef du Hamas dans la bande de Gaza dans un communiqué.

Plus tard, le ministre israélien chargé des Renseignements Yisrael Katz a réagi: "Israël ne veut pas que la situation se détériore mais celui qui a commencé avec la violence doit la faire cesser. Israël fera payer le prix (au Hamas) pour tous les tirs contre Israël", a-t-il dit dans une interview à la radio publique.

Tensions en escalade

La confrontation est la plus sévère du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014. L'un de ces groupes, le Jihad islamique, a annoncé mardi dans la soirée qu'un accord de cessez-le-feu avait été conclu entre les organisations palestiniennes et Israël sous les auspices de l'Egypte, intermédiaire historique entre les deux camps.

"Pas de commentaire", a répondu l'armée israélienne. Peu de temps auparavant, l'armée disait poursuivre ses opérations dans la bande de Gaza. Des explosions se faisaient encore entendre autour de minuit (mardi 21h00 GMT).

Ce nouvel accès de tensions le long de la frontière entre Israël et Gaza fait resurgir le spectre d'un nouveau conflit dans l'enclave.

afp/duva

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Réactions à l'international

Les Etats-Unis, grand allié d'Israël, ont dénoncé les tirs palestiniens "contre des installations civiles" et demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, qui devrait se tenir mercredi selon la mission américaine à l'ONU.

La Russie a exprimé "sa profonde inquiétude" et appelé "les deux parties à briser le cercle vicieux de la confrontation destructrice".