"Vivre la guerre vous change, explique le professeur Georges Nivat, qui a connu la violence de la guerre d’Algérie en tant qu’officier. Après cela, on ne peut plus utiliser les métaphores guerrières à la légère."
Spécialiste de la littérature russe, traducteur de Soljenitsyne, Georges Nivat explique le sentiment de transmission qu'il éprouve à l’égard de sa fille. "Nous avons vécu deux moments de la Russie différents, dit Anne Nivat, mais nous partageons la même passion notamment de la langue russe."
"Dire sans arrêt 'je t’aime' n’est pas trop le genre", confie la journaliste, ajoutant que ça n’enlève rien à l’amour et à la complicité intellectuelle entre elle et son père. "J’essaie de faire aussi bien avec mon fils!", dit-elle.
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Anne Nivat est invitée sur la RTS pour la sortie de son livre "Un continent derrière Poutine".