L'émission de marionnettes, qui parodiait un journal télévisé et détaillait l'actualité avec un humour souvent corrosif, avait vu son audience dégringoler depuis 2015 avec un changement d'équipe, un passage temporaire en crypté et un ton plus politiquement correct.
Cette menace planait sur l'émission depuis l'arrivée de Vincent Bolloré à la tête de Canal+ en 2015, ce dernier leur reprochant un "abus de dérision". L'émission n'avait dû sa survie qu'à une forte mobilisation du public.
"On s'en doutait, il y avait des bruits, des démissions", a indiqué Yves Lecoq, l'un des imitateurs historiques de l'émission. "J'ai des rendez-vous la semaine prochaine pour des enregistrements des Guignols. J'attends que l'on me dise ce qui va se passer", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'avait pas été informé par la chaîne.
afp/boi