Ce changement de nom "ferme un chapitre de l'histoire de notre mouvement national ouvert il y a un peu plus de 45 ans, mais c'est pour mieux en ouvrir un autre qui ne sera pas moins glorieux", a promis Marine Le Pen lors d'un discours à Lyon.
La nouvelle appellation est censée marquer le point d'orgue de la refondation d'un parti qui cherche à se débarrasser de son passé raciste et antisémite et souhaite trouver des alliés pour gagner. Mais les alliances tardent à voir le jour et la dédiabolisation n'est pas achevée.
La flamme conservée
Rebaptiser le Front national est une "trahison", a réagi le cofondateur du parti Jean-Marie Le Pen, 89 ans, en rupture avec son ancienne formation.
Le RN gardera l'emblème de la flamme, calque du logo du parti néofasciste italien Mouvement Social Italien (MSI), aujourd'hui disparu, dont s'est inspiré politiquement le FN à ses débuts.
afp/sey