"Comme cela a été stipulé par de nombreux spécialistes du droit, j'ai le droit absolu de me GRACIER, mais pourquoi le ferais-je alors que je n'ai rien à me reprocher?", a-t-il écrit dans un tweet matinal dont il est coutumier.
Selon le New York Times, plusieurs experts de droit constitutionnel contestent les affirmations de Donald Trump. Aucune décision de justice définitive n'a été prise jusqu'à présent sur ce sujet.
Conséquences politiques
L'enquête sur l'ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 et une éventuelle collusion entre l'équipe de Donald Trump et la Russie empoisonne la présidence du magnat de l'immobilier. Il dénonce "une chasse aux sorcières".
Dimanche, un des avocats du président américain, Rudy Giuliani, avait déjà évoqué la possibilité d'une grâce du président pour lui-même. Ce qui avait provoqué une avalanche de réactions indignées et de mises en garde. Rudy Giuliani a toutefois reconnu que les conséquences politiques d'une telle décision pourraient être lourdes.
afp/ta
Pas de preuve concrète
Un an après son ouverture, l'enquête du procureur spécial touche le premier cercle du président. De nombreux proches et collaborateurs ont été interrogés, et quatre d'entre eux ont été inculpés pour des délits financiers ou autres, qui ne sont pas directement liés à une éventuelle collusion.
Jusqu'ici, aucune preuve concrète d'une collaboration entre l'équipe de Donald Trump et le gouvernement russe n'a été démontrée.