"Le fait que l'avortement soit passé en Irlande, dans un pays catholique comme l'Argentine, cela donne espoir", s'enthousiasme une lycéenne de 16 ans. "Mais en Irlande, observe-t-elle, l'Eglise est restée en retrait du débat".
>> Lire aussi : Deux tiers des Irlandais ont dit oui à la légalisation de l'avortement
Le choix des parlementaires
En Argentine, pays du pape François, l'Eglise est fortement mobilisée et s'inquiète car les enquêtes d'opinion penchent pour la légalisation. Ce n'est cependant pas l'opinion publique qui vote, mais des parlementaires "nettement plus conservateurs", déplore Liz Ramirez, une enseignante de 30 ans.
Le projet de loi sera soumis à la Chambre des députés le 13 juin. Si le texte est approuvé, il sera examiné par la Chambre haute, où les sénateurs des provinces sont généralement soumis à l'autorité des gouverneurs en place - dont la majorité ne veut pas se mettre l'Eglise à dos.
ats/mh