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Tariq Ramadan: "Je ne suis pas un violeur, c'est moi qui suis harcelé"

L'islamologue genevois Tariq Ramadan. [Anadolu Agency/AFP - Midhat Poturovic]
L'islamologue Tariq Ramadan. / Le 12h30 / 1 min. / le 7 juin 2018
"C'est moi qui suis harcelé", a déclaré Tariq Ramadan lors de son audition mardi, selon France Inter qui a eu accès à ses déclarations. "Je ne suis pas un violeur", a encore affirmé l'islamologue suisse détenu en France.

Lors de son premier interrogatoire mardi, Tariq Ramadan a reconnu pour la première fois avoir eu des relations extraconjugales avec cinq femmes. Mais selon lui, ce sont "les femmes qui viennent (le) chercher".

Le théologien a clamé son innocence sur la question du viol. "Je ne suis pas un violeur", a-t-il affirmé, évoquant "des rapports fougueux, de domination mais dans un cadre de consentement et de complicité", selon les déclarations que France Inter a pu consulter.

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"Des femmes veulent le faire tomber"

Tariq Ramadan a également continué à nier toute relation physique avec les deux premières femmes qui ont déposé plainte contre lui en France, tout en ne parvenant pas à expliquer comment l'une d'elles a eu connaissance de sa cicatrice à l’aine.

En revanche, il a eu une explication pour ces accusations: certaines femmes veulent le faire tomber, sous l’influence de certains de ses adversaires. Tariq Ramadan cite notamment l'essayiste Caroline Fourest ou le polémiste d'extrême droite Alain Soral.

"C'est moi qui suis harcelé", a encore plaidé lors de son audition le théologien, qui se souvient avoir été cité comme "l'un des hommes les plus sexy au monde" par un journal suisse.

Ariane Hasler/lan

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