Le G7, qui se tient dans la petite ville québécoise de La Malbaie, est la première confrontation collective de Donald Trump avec les dirigeants des six autres pays, depuis qu'il a frappé leur acier et leur aluminium de tarifs douaniers renforcés. Et les deux jours de réunion promettent des étincelles.
Véritable pavé dans la mare, sa sortie sur la Russie a semé le trouble. "Ils ont expulsé la Russie, ils devraient réintégrer la Russie. Parce que nous devrions avoir la Russie à la table de négociations", avait-t-il dit avant de quitter Washington vendredi, fidèle à sa position que Moscou ne pouvait être simplement ignoré dans les grands dossiers internationaux.
Européens unis
Cette suggestion provocatrice a d'abord semblé fissurer le front commun européen. "Je suis d'accord avec le président Trump: la Russie devrait revenir dans le G8. C'est de l'intérêt de tous", a tweeté Giuseppe Conte, le nouveau chef du gouvernement italien populiste, dont c'est la première réunion internationale.
Mais les dirigeants européens présents au sommet, dont G.Conte, réunis séparément dans une démonstration d'unité, se sont rapidement entendus sur une position commune: les Européens sont unanimement opposés au retour de la Russie... mais ouverts à un "dialogue" avec Vladimir Poutine, selon l'Elysée.
La Russie de Vladimir Poutine avait été exclue après l'annexion de la Crimée, après 16 ans d'appartenance au groupe.
agences/lan/duva
Donald Trump joue la carte de l'apaisement
"Notre relation est très bonne", a déclaré Donald Trump concernant ses liens avec Justin Trudeau. Le président américain s'est notamment montré encourageant sur l'état des négociations commerciales avec le Canada, lors d'un entretien bilatéral avec le Premier ministre canadien.
Donald Trump a également déclaré qu'il pensait qu'il y aurait un communiqué conjoint à l'issue du sommet du G7.