Ces données incluent les trois derniers mois de l'administration Obama, mais le représentant, s'exprimant à condition de rester anonyme, n'a pas pu dire si des séparations ont eu lieu durant cette période.
Il a admis que le nombre de familles d'immigrés séparées avait augmenté ces dernières semaines, sous l'effet des nouvelles règles en matière d'immigration. Depuis son élection, Donald Trump a mis en place des politiques de contrôle aux frontières plus strictes.
Séparations condamnées
En mai, le procureur général des Etats-Unis a annoncé une politique de "tolérance zéro". Tous les migrants illégaux appréhendés sur le territoire américain seront poursuivis en justice, a ajouté Jeff Sessions. Une procédure qui a souvent pour effet de séparer enfants de parents.
Des activistes, des parlementaires démocrates et les Nations unies ont condamné ces séparations, mais l'administration américaine assure veiller à la protection des enfants et au respect des frontières quel que soit le statut familial des contrevenants.
reuters/mre
Moins de 2% des familles arrêtées concernées
Le représentant de l'administration a souligné que le nombre de séparations survenues entre octobre 2016 et février dernier représentait moins de 2% du nombre de familles arrêtées le long de la frontière sur la même période.
Dans certains cas, les séparations sont dues aux doutes de l'administration quant aux liens de parenté réels entre les adultes et les enfants arrêtés, a-t-il expliqué.
Plusieurs familles ont été séparées parce que des passeurs de migrants ont tenté de déjouer les contrôles en plaçant des enfants avec des adultes sans aucun lien de parenté, en espérant que ces derniers bénéficieraient de la clémence des autorités s'ils venaient à être arrêtés.
Seuls quelques centres de rétention ont la capacité de loger ensemble parents et enfants. Ainsi les familles arrêtées à la frontière sont souvent libérées et vivent aux Etats-Unis dans l'attente de leur jugement.