"C'est dur, c'est décevant cette fois-ci, mais ça n'est pas la fin" du G7, a-t-elle dit à la télévision publique allemande ARD.
"Nous devrons réfléchir à ce que nous devrons faire (...) j'espère que nous agirons ensemble comme nous l'avons fait jusqu'à présent" face à l'introduction de taxes américaines sur l'acier et l'aluminium européens, a-t-elle poursuivi, des contres-mesures européennes devant intervenir le 1er juillet.
Sommet de l'Otan "pas facile"
Quant au prochain grand rendez-vous diplomatique de l'été: "il y aura un sommet de l'Otan (en juillet) et il ne sera pas facile", a prédit la chancelière, Donald Trump reprochant à de nombreux Européens, Allemands en tête, de ne pas dépenser suffisamment en matière de défense.
Refusant l'escalade de la guerre des mots avec les Etats-Unis, elle a néanmoins estimé que Donald Trump, par sa politique de "l'Amérique d'abord", par moments donne l'impression qu'il préfère "un gagnant et un perdant" au "gagnant-gagnant".
afp/pym
L'Europe doit réagir
Pour Angela Merkel, cette nouvelle passe d'armes avec le président américain au G7, la montée en puissance de la Chine et les ambitions russes démontrent une fois de plus que l'Europe doit développer ses capacités d'action sur la scène internationale et devenir une puissance avec une "culture stratégique". "Sans quoi l'Europe sera effritée par des pôles très puissants", prévient-elle