Au total, 6,2 millions de Syriens ont quitté leur foyer à l'intérieur du pays et quelque 5,6 millions sont toujours réfugiés dans les pays voisins, selon des chiffres de l'ONU.
Panos Moumtzis, coordinateur humanitaire de l'ONU pour la Syrie, précise que les nouveaux déplacés ont été contraints de partir en raison de l'escalade des combats dans l'ancien bastion rebelle de la Ghouta orientale et dans la province d'Idleb (nord-ouest), presque entièrement contrôlée par des islamistes et des groupes rebelles extrémistes.
"Nous n'avons peut-être pas vu le pire de la crise"
Plusieurs attaques aériennes à Idleb ont fait récemment des dizaines de morts, dont des enfants. Panos Moumtzis craint qu'avec la situation à Idleb, où vivent 2,5 millions de personnes, "nous n'avons peut-être pas vu le pire de la crise".
Après l'offensive contre Alep et dans la Ghouta orientale, les rebelles et des civils ont été évacués vers Idleb.
Mais pour les habitants de cette ville, "il n'y a pas d'autre Idleb vers où les envoyer", a souligné le coordinateur humanitaire de l'ONU.
afp/pym