A la réouverture du Bataclan, un an après l'attentat, les patrons avaient clamé leur intention de ne pas faire un "mausolée" de cette salle réputée pour ses concerts rock, pop et rap.
"Notre métier c'est d'amener de la musique, des concerts, des spectacles. C'eût été un abandon de ne pas revenir sur la scène. Cela revenait à la tuer deux fois", avait souligné son codirecteur Jules Frutos.
Une semaine avant l'attentat de Charlie Hebdo
Depuis la réouverture, la programmation n'avait pas suscité de polémique, jusqu'à l'annonce des concerts du rappeur d'origine algérienne Médine, à qui sont reprochés les paroles d'anciennes chansons comme "Jihad" (2005) ou "Don't Laïk". Dans ce dernier morceau sorti une semaine avant l'attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, le rappeur s'attaquait à la laïcité.
L'annulation des concerts, prévus en octobre, a été réclamée par un ex-délégué départemental du Rassemblement national (ex-FN). Demande relayée par des élus de droite, dont Laurent Wauquiez, président des Républicains.
afp/gax