Modifié

L'ONU condamne l'usage excessif de la force par Israël à Gaza

La 73e Assemblée générale de l'ONU. [Mike Segar]
L'Assemblée générale de l'ONU adopte un texte condamnant Israël après les violences à Gaza. - [Mike Segar]
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi à une forte majorité une résolution condamnant l'usage excessif de la force par Israël contre les civils palestiniens à Gaza.

L'Assemblée générale de l'ONU a en revanche rejeté un amendement américain mettant en cause le Hamas dans ces violences.

Le texte, présenté par l'Algérie, la Turquie et l'autorité palestinienne, a été adopté par 120 voix sur 193, avec 8 votes contre et 45 abstentions. Les Etats-Unis avaient opposé leur veto à une résolution similaire il y a deux semaines au Conseil de sécurité de l'ONU.

129 morts en deux mois

Le document adopté par l'assemblée condamne les tirs de roquettes de la bande de Gaza vers Israël, mais ne mentionne pas nommément le Hamas, qui contrôle l'enclave. L'amendement introduit par Washington pour condamner le mouvement islamiste n'a pas recueilli les deux tiers des voix nécessaires pour être adopté.

Le texte appelle à l'adoption de mesures pour protéger les civils palestiniens, après qu'au moins 129 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par des tirs israéliens depuis fin mars, début de manifestations le long de la clôture frontalière. Aucun Israélien n'a été tué.

agences/br

Publié Modifié

Résolution non contraignante

Les propositions attendues d'Antonio Guterres pourraient aller de la mise en place d'une mission d'observation à une véritable force de maintien de la paix. Chacune de ces options doit toutefois être approuvée par le Conseil de sécurité, où Washington a un droit de veto.

Contrairement à celles du Conseil de sécurité, les résolutions de l'assemblée générale ne sont pas contraignantes et il n'y a pas de veto.

L'impasse persiste au Conseil de sécurité sur les moyens de répondre à la violence. Israël et le Hamas se sont déjà livré trois guerres. L'ONU a averti dernièrement qu'un quatrième conflit pourrait facilement éclater.