"Nous n'avons trouvé aucune preuve montrant que les décisions des procureurs ont été influencées par des partis pris ou d'autres considérations", écrit jeudi l'inspecteur général du département de la Justice Michael Horowitz, dans un rapport officiel.
Ce dernier, très attendu car présenté comme susceptible d'être une bombe politique, risque de ne pas avoir l'effet escompté par Donald Trump, qui ne cesse d'affirmer que les démocrates se sont alliés avec des éléments du FBI pour aider Hillary Clinton à remporter la présidentielle.
Deux agents anti-Trump
James Comey, que Donald Trump a limogé en mai 2017 et qui s'est montré depuis très critique à l'endroit du président, est épinglé pour avoir pris des libertés avec les procédures en vigueur de la police fédérale américaine.
Deux agents du FBI travaillant sous ses ordres ont, selon Michael Horowitz, montré une "volonté d'agir officiellement pour affecter" les chances de Donald Trump d'être élu président.
agences/pym
Les mails d'Hillary Clinton
En mars 2015, avant même qu'Hillary Clinton n'officialise sa candidature à la primaire démocrate, le New York Times révèle qu'elle aurait travaillé à partir de son adresse électronique personnelle pendant les quatre ans passés à la tête du département d'Etat sous le premier mandat de Barack Obama (2009-2013).
Le FBI conclura qu'il y a eu "négligence extrême" de sa part mais recommandera de ne pas la poursuivre. En octobre 2016, l'affaire resurgit lorsque James Comey annonce l'ouverture d' un complément d'enquête après avoir découvert de nouveaux courriels envoyés par Hillary Clinton depuis sa messagerie personnelle. Aucun élément susceptible de l'incriminer ne sera trouvé, mais sa campagne en souffrira.