"La bonne réponse est européenne", a déclaré le président français, un point de vue manifestement partagé par son interlocuteur italien qui a dit son "plein accord avec l'ami Emmanuel".
Concrètement, les deux hommes disent souhaiter sortir l'UE de sa vacuité stratégique sur cette crise, en suivant trois pistes : modifier les règles de Dublin qui font peser une lourde charge migratoire sur les pays d'entrée du sud de l'Europe, renforcer la protection des frontières extérieures et accentuer la coopération et le développement dans les pays d'origine des migrants, notamment en installant en Afrique des centres européens de tri des migrants.
Division
Mais ces propositions risquent de se heurter à la division au sein de l'UE, en particulier sur l'idée de "relocaliser" les titulaires du droit d'asile, c'est-à-dire de les répartir entre tous les pays européens.
De plus en plus de pays se braquent face à l'inconséquence de la gestion européenne de cette crise.
agences/pym