"L'Amérique sera toujours la première dans l'espace", a déclaré le président américain lors d'un discours à la Maison Blanche. "Nous ne voulons pas que la Chine et la Russie et d'autres pays nous dominent, nous avons toujours dominé", a-t-il poursuivi.
Donald Trump a ainsi confirmé ce qu'il avait déjà évoqué auparavant: il souhaite la création d'une force spatiale indépendante de l'armée de l'air, un sujet controversé à Washington et notamment au sein du Pentagone.
Au Congrès de trancher
"Nous allons avoir une armée de l'air, et une force armée de l'espace, séparée mais égale", a déclaré le président, tranchant le débat actuel en défaveur de ceux qui voulaient que la nouvelle force spatiale soit rattachée à l'US Air Force. La décision revient au Congrès.
Donald Trump a aussi engagé une déréglementation pour accélérer le processus d'autorisation et de licence par lequel les compagnies privées doivent passer avant de lancer une fusée ou un satellite.
afp/hend
Secteur en pleine croissance
Le secteur spatial américain est en pleine croissance, mais la Nasa a changé de rôle par rapport à la grande époque d'Apollo (1961-1972) et des navettes (1981-2011), étant devenue un client plutôt qu'un opérateur.
Depuis 2012, l'agence est sous contrat avec deux entreprises, SpaceX et Orbital ATK (rachetée récemment par Northrop Grumman), pour ravitailler la Station spatiale internationale.
Elle ne sait plus envoyer d'astronautes dans l'espace depuis 2011 et dépend du Soyouz russe. SpaceX et Boeing sont censés prendre le relais en 2019.