La Commission d'enquête indépendante de l'ONU, présidée par le Brésilien Paulo Sergio Pinheiro, avait été mandatée en mars par le Conseil des droits de l'homme pour ces investigations sur la Ghouta orientale, fief des insurgés près de Damas.
Dans son rapport, elle relève "les bombardements répandus et systématiques de zones habitées par les civils" après cinq ans "du plus long siège moderne".
Refus de nourriture et soins
Et elle dénonce le refus "continu" de garantir de la nourriture et des médicaments aux personnes assiégées. Des composantes de crimes contre l'humanité qui sont "répugnantes", a estimé le président Pinheiro.
Les forces pro-gouvernementales sont également responsables de crimes de guerre en raison d'attaques indiscriminées et des assauts délibérés contre des sites protégés. De nombreuses maisons ou hôpitaux ont été détruits et des civils ont été contraints de rejoindre des abris improvisés où ils sont restés pendant des mois dans des conditions "désastreuses".
ats/kkub