L'administration américaine est sous le feu des critiques, tant au niveau national qu'international, alors que plus de 2.300 mineurs ont été séparés de leurs parents en cinq semaines.
"Cela me tient particulièrement à coeur (...) Nous n'aimons pas voir des familles séparées", a-t-il affirmé en signant le décret dans le Bureau ovale, quelques heures après avoir annoncé qu'il allait mettre fin à cette pratique qui lui a valu une avalanche de critiques, y compris au sein de son propre camp.
Melania et Ivanka Trump opposées aux séparations
"Nous allons avoir des frontières très fortes mais nous allons garder les familles ensemble", a encore dit le président américain qui a lui-même décrété début mai une "tolérance zéro" sur l'immigration illégale qui s'est traduite par la séparation des familles.
"Je pense que toute personne avec un coeur régirait de la même manière", a-t-il ajouté, soulignant que sa fille Ivanka et sa femme Melania étaient montées au créneau sur ce sujet.
Modification de la loi
Le président et son équipe répètent depuis plusieurs jours qu'ils ne font qu'appliquer la loi et que seule une modification de cette dernière par le Congrès permettrait de mettre fin aux séparations très critiquées, aux Etats-Unis mais aussi à travers le monde.
Un peu plus tôt mercredi, le chef des républicains à la Chambre des représentants Paul Ryan avait annoncé qu'il soumettrait au vote jeudi une loi mettant un terme aux séparations de familles de migrants franchissant illégalement la frontière et "résolvant" le statut des jeunes arrivés sans papiers aux Etats-Unis.
>> Lire : Des élus américains indignés réagissent aux détentions d'enfants
agences/hend