Accusant l'ONG Lifeline d'avoir ignoré les consignes des autorités italiennes et libyennes, le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini lui a demandé d'aller les débarquer aux Pays-Bas, où son bateau est immatriculé.
Mais le ministre italien des Transports a jugé par la suite la distance trop importante, promettant d'assumer "la générosité et la responsabilité humanitaire de sauver ces gens et de les transférer sur les navires des garde-côtes italiens".
Equipage informé selon l'Etat italien
Selon Rome, l'équipage avait été informé qu'un navire de la garde-côte libyenne faisait route vers lui afin de prendre en charge les migrants.
Selon le droit maritime international, les gens recueillis en mer doivent être débarqués à l'endroit sûr le plus proche.
Le gouvernement italien est revenu jeudi sur son refus de laisser accoster le bateau de l'ONG qui a recueilli 226 migrants en Méditerranée. Il veut cependant placer sous séquestre deux navires de l'organisation.
ats/nk