Horst Seehofer ne veut pas non plus écarter la chancelière Angela Merkel, malgré leurs divergences sur la question migratoire.
Dans un entretien à la chaîne de télévision ARD, le dirigeant de l'Union chrétienne-sociale bavaroise déclare vouloir continuer à travailler de manière constructive avec Angela Merkel.
Solutions demandées
Il souhaite que des solutions soient trouvées pour satisfaire son parti qui sent la menace que va présenter le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) lors des élections régionales en Bavière le 14 octobre prochain.
Il attend de la cheffe du gouvernement allemand qu'elle trouve un accord avec les partenaires de l'Allemagne lors du sommet européen de Bruxelles jeudi et vendredi. "J'ai très bon espoir que nous puissions résoudre" ce contentieux sur la question migratoire au sein de la coalition, a-t-il dit.
agences/br
Ultimatum
Horst Seehofer a fixé à Angela Merkel un ultimatum qui échoit dimanche pour une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le pays prévoit de refouler aux frontières tous les demandeurs d'asile ayant été enregistrés dans un autre pays de l'UE, le plus souvent l'Italie ou la Grèce, soit la quasi-totalité d'entre eux.
Il a estimé mercredi dernier que l'Allemagne devait s'allier avec l'Autriche et l'Italie sur les politiques à mener en matière de migration et de sécurité, des dossiers désormais pilotés à Vienne et à Rome par des partis d'extrême droite.