"L'administration a décidé de couper internet et les services de messagerie mobile pour les 48 prochaines heures. Il s'agit d'arrêter la propagation de rumeurs", a déclaré le porte-parole de la police de l'État à majorité tribale du Tripura.
Ces trois morts sont les dernières victimes en date de lynchages par la foule attribués à des "fake news" sur la soi-disant présence de trafiquants d'enfants.
Déjà 25 personnes décédées
Ces messages se répandent comme une traînée de poudre sur la très populaire messagerie WhatsApp. Un phénomène qui a, à ce stade, tué au moins 25 personnes en un an dans le pays, selon la presse indienne.
Dans l'Etat du Tripura, plusieurs milliers de personnes s'en sont prises vendredi à quatre hommes soupçonnés d'être des ravisseurs d'enfants. Un a été tué et les autres grièvement blessés.
Les enlèvements d'enfants constituent un réel fléau en Inde, où près de 90'000 mineurs disparaissent chaque année.
ats/ruff