Après neuf ans de pouvoir, Najib Razak est le premier ancien chef de gouvernement de ce pays d'Asie du Sud-Est à comparaître devant un tribunal.
Il est accusé d'avoir accepté quelque 42 millions de ringgit (10,3 millions de francs) et de trois autres délits d'abus de confiance. Il encourt jusqu'à 20 ans de prison pour chaque chef d'inculpation.
Le tribunal a exigé que l'ex-Premier ministre, qui devrait être libéré sous caution plus tard dans la journée, remette ses deux passeports malaisiens. Le procès devrait avoir lieu début février 2019.
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Scandale 1MDB
Ces accusations sont liées à la société SRC International qui était à l'origine une filiale énergie de 1MDB, le fonds souverain créé par Najib Razak à son arrivée au pouvoir en 2009, aujourd'hui endetté à hauteur de 10 milliards d'euros.
Cette affaire de détournements de grande ampleur a largement contribué à la défaite cinglante aux législatives en mai de l'ancienne coalition au pouvoir depuis 61 ans.
ats/mh