Après plus de deux semaines de bombardements aériens meurtriers, un accord prévoyant un cessez-le-feu a été dévoilé vendredi soir, fruit de longues négociations entre Moscou, allié du régime, et les factions rebelles qui contrôlaient le sud syrien.
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L'offensive militaire de Damas, lancée le 19 juin, a fait au moins 325'000 déplacés, selon l'ONU, dont une grande partie se sont installés dans des camps de fortune près de la frontière avec la Jordanie, ou de la ligne de démarcation sur le plateau du Golan, occupé en partie par Israël.
Des milliers de déplacés en route
Depuis vendredi, "des milliers de déplacés ont commencé à quitter la frontière avec la Jordanie pour rentrer dans leurs villages, dans le sud-est de la province de Deraa", a indiqué Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Sollicité sur l'ampleur de ce retour, le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU a indiqué ne pas disposer de chiffres pour le moment.
afp/ebz
Entrée en vigueur d'un cessez-le-feu
En vertu de l'accord conclu vendredi, les institutions de l'Etat reprendront leur travail dans la région de Deraa et "l'Etat syrien prendra le contrôle de toutes les positions aux mains des rebelles le long de la frontière jordanienne", a rapporté l'agence officielle Sana.
L'initiative prévoit l'"entrée en vigueur d'un cessez-le-feu et la remise par les groupes terroristes de leurs armes lourdes et moyennes dans toutes les villes et localités", selon Sana.
Ceux qui refusent ce règlement partiront pour la province d'Idleb avec leurs familles, a précisé l'agence, une condition sur laquelle les factions rebelles avaient insisté.