A Berlin, le cortège a rassemblé 12'000 personnes, selon les organisateurs et "quelques milliers de manifestants", selon la police.
Certains manifestants portaient des vêtements orange et des gilets de sauvetage ou arboraient des pancartes: "L'inhumanité n'est pas une opinion politique" et "Les droits de l'Homme ne s'arrêtent pas en Méditerranée".
"Ponts maritimes"
Comme dans d'autres villes d'Allemagne telles que Munich ou Leipzig, les manifestants ont répondu à l'appel d'organisations d'aide aux migrants. Ils ont accusé le ministre allemand de l'Intérieur Horst Seehofer, partisan d'une ligne dure en matière de migration, "d'exploiter la détresse des gens en mer" pour servir ses intérêts politiques, tout comme le chancelier autrichien Sebastian Kurz et le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini.
"Ils bafouent les droits de l'Homme, c'est insupportable et répugnant", ont dénoncé les organisateurs de ces manifestations baptisées "Des ponts maritimes".
afp/boi/jvo
Une "marche solidaire" en France
Plusieurs centaines de bénévoles et citoyens engagés, rejoints par quelques migrants, sont arrivés samedi à Calais, dans le nord de la France, terme d'une "marche solidaire". Ils étaient partis deux mois plus tôt de Vintimille, dans le nord-ouest de l'Italie, pour montrer que la "France qui accueille existe".
La ville portuaire de la mer du Nord, où vivent environ 400 migrants dans l'espoir de passer en Grande-Bretagne en montant clandestinement dans des camions, est l'un des symboles de la crise migratoire en Europe.