Associations de défense des droits de l'homme, syndicats, partis politiques d'opposition ont participé à cette marche, organisée le jour de la fête de l'indépendance du pays, pour réclamer "un changement de cap" du gouvernement de centre-droit, dans un contexte de ralentissement de l'économie et d'inflation.
"Rompons les chaînes que nous impose l'accord du président Mauricio Macri avec le FMI qui nous assure seulement d'une misère planifiée", proclame un texte lu pendant la manifestation. En juin, le FMI a accordé un prêt de 50 milliards de dollars à l'Argentine.
Politique de rigueur
"Nous allons continuer à résister pour qu'en 2019, Macri soit humilié dans les urnes", a dit le dirigeant du syndicat des camionneurs, en référence à l'élection présidentielle de l'an prochain, et pointant un malaise social croissant.
Mauricio Macri a admis des difficultés mais a validé le cap de son gouvernement. "Nous traversons une tempête" qui est la conséquence de "nombreuses circonstances", a déclaré le président lundi.
afp/br