Le président américain n'a de cesse de réclamer aux Européens, et à l'Allemagne en particulier, d'accroître leurs dépenses militaires afin de respecter leur engagement de les porter à 2% de leur PIB.
"Je leur ai dit que je serais très malheureux s'ils n'augmentaient pas leurs engagements de façon substantielle, parce que les États-Unis payent un montant énorme", a expliqué Donald Trump lors d'une conférence de presse. Pour autant, "il n'est pas nécessaire" de menacer de quitter l'institution pour les convaincre, a-t-il précisé.
"Immenses progrès"
Le président américain a plutôt préféré saluer les "immenses progrès" obtenus selon lui dans leurs engagements financiers.
"Hier, je leur ai fait savoir que j'étais extrêmement insatisfait de ce qui se passait et ils ont considérablement renforcé leurs engagements", a-t-il développé.
"Maintenant, nous sommes très heureux d'avoir une Otan très puissante, très forte, beaucoup plus forte qu'il y a deux jours", a poursuivi le président américain.
Satisfecit d'Emmanuel Macron
Un avis partagé par Emmanuel Macron. Pour le président français, le sommet à Bruxelles a permis de réaffirmer l'unité de l'alliance.
L'Otan "ressort plus forte de ces deux jours, nous avons acté des décisions importantes, réaffirmé une trajectoire budgétaire crédible qui correspond à nos besoins", a-t-il déclaré en conférence de presse à l'issue de la rencontre.
La France réaffirme son engagement à atteindre, comme ses partenaires, l'objectif de consacrer 2% de son PIB à horizon 2024, a ajouté le chef de l'Etat français, qui a par ailleurs estimé que porter les efforts de dépenses à hauteur de 4% du PIB, une demande de Donald Trump, n'était peut-être pas une "bonne idée".
Quant aux informations selon lesquelles le président américain aurait menacé de sortir de l'Otan, Emmanuel Macron a assuré que Donald Trump n'avait "à aucun moment dit qu'il comptait se retirer" de l'Alliance.
agences/ptur