"Nous ferons l'impossible pour que les victimes des enlèvements puissent connaître la vérité sur ce qui s'est passé. Nous assumerons la responsabilité qui nous incombe", a déclaré "Timochenko", à l'issue de cette première journée du procès à Bogota.
A la suite de l'accord de paix de 2016, les Farc se sont converties en parti politique, la Force alternative révolutionnaire commune, gardant ainsi le même acronyme. Les ex-guérilleros se sont en outre engagés à rendre compte de leurs crimes et à dédommager leurs victimes.
Plus de 6000 enlèvements
Le mouvement marxiste est poursuivi pour 6162 rapts, commis entre 1993 et 2012, dont celui de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, séquestrée durant six ans jusqu'à sa libération par l'armée en 2008.
La justice a inculpé 31 chefs rebelles pour "détention illégale de personnes". Mais seuls Timochenko, Pablo Catatumbo et Carlos Lozada se sont présentés au procès, les autres envoyant leurs avocats.
ats/nn