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Donald Trump attend peu de sa rencontre avec Poutine à Helsinki

Donald Trump rencontre Vladimir Poutine ce lundi en Finlande
Donald Trump rencontre Vladimir Poutine ce lundi en Finlande / 19h30 / 4 min. / le 15 juillet 2018
Donald Trump est arrivé dimanche soir à Helsinki, à la veille d'un sommet historique avec son homologue russe Vladimir Poutine. Le président américain a dit ne pas attendre de grandes avancées.

Avant d'attaquer sa tournée européenne, Donald Trump avait prédit que l'étape d'Helsinki, où il doit retrouver Vladimir Poutine, serait la "plus facile". Sur Twitter, il a assuré "se réjouir" de rencontrer le dirigeant russe.

"Malheureusement, quels que soient les résultats que j'obtiendrai au sommet [...] on me fera des critiques à mon retour en disant que ce n'était pas assez", a-t-il glissé.

"Pas de grandes avancées"

Donald Trump a en revanche prévenu qu'il ne s'attendait pas à ce que sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine débouche sur de grandes avancées. Il prévoit notamment d'y aborder le contrôle des armes nucléaires, l'Ukraine et la  Syrie.

Donald et Melania Trump sont arrivés en milieu de soirée dans la capitale finlandaise. Les dirigeants s'entretiendront en tête-à-tête au Palais présidentiel d'Helsinki, avant d'ouvrir la réunion à leurs délégations respectives pour un déjeuner de travail. Une conférence de presse commune clôturera la journée.

agences/jvia

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Manifestations à Helsinki

A la veille de l'entrevue entre Donald Trump et Vladimir Poutine, entre 2000 et 2500 personnes ont manifesté "pour les droits de l'homme" à Helsinki. Non loin du Palais présidentiel qui accueillera le sommet, les manifestants ont dénoncé la politique des deux chefs d'Etat avec la même virulence. "Vous sponsorisez les guerres mais c'est l'Europe qui en paye le prix", pouvait-on lire sur une banderole.

La Russie, l'UE et la Chine classés "ennemis" des Etats-Unis

Les déclarations récentes de Donald Trump sur CBS ne sont toutefois pas de nature à détendre les relations entre Washington et Moscou: il a estimé que la Russie, l'Union européenne et la Chine étaient des "ennemis" des Etats-Unis.

Selon lui, l'Union européenne est un ennemi sur le plan commercial. "Ils profitent vraiment de nous", a-t-il estimé. Et d'ajouter: "La Russie est un ennemi par certains aspects. La Chine est un ennemi économique (...). Mais ça ne veut pas dire qu'ils sont mauvais, ça ne veut rien dire. Ca veut dire qu'ils sont compétitifs".

Le président du Conseil européen Donald Tusk a réagi sur Twitter aux propos du président américain, assurant que les Etats-Unis et l'Union européenne étaient "les meilleurs amis" et que "celui qui dit que nous sommes des ennemis répand de fausses nouvelles".

America and the EU are best friends. Whoever says we are foes is spreading fake news.

— Donald Tusk (@eucopresident) 15 juillet 2018