Cet amendement "18" au projet de loi sur les relations commerciales après le Brexit stipulait qu'en l'absence d'accord avec l'Union européenne sur la création d'une zone de libre-échange pour les biens, un des objectifs visés par Theresa May, le gouvernement aurait dû chercher à rester dans une union douanière. Le texte était défendu par la frange pro-européenne des conservateurs.
Catastrophe évitée
Le gouvernement a frôlé la catastrophe. Cette clause n'a été rejetée que par 307 voix contre 301. Le projet de loi sur les relations commerciales a lui été adopté dans la foulée par 317 voix contre 286. Il doit faire l'objet d'un examen devant la chambre haute du Parlement britannique.
Ce texte vise à mettre en place un cadre réglementaire pour faciliter la conversion des accords commerciaux de l'UE en accords bilatéraux entre Royaume-Uni et pays tiers. Il doit permettre d'éviter tout vide juridique au jour du Brexit, le Royaume-Uni retrouvant alors ses pleins pouvoirs en matière commerciale, jusqu'ici délégués à l'UE.
ats/ves