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Après Washington, Budapest se retire du pacte mondial sur les migrations

La Hongrie, dont le Premier ministre Viktor Orbàn a été réélu en avril, s'est illustrée depuis 2015 par sa politique hostile à l'accueil de migrants extra-européens. [REUTERS - Axel Schmidt]
La Hongrie, dont le Premier ministre Viktor Orbàn a été réélu en avril, s'est illustrée depuis 2015 par sa politique hostile à l'accueil de migrants extra-européens. - [REUTERS - Axel Schmidt]
La Hongrie, dirigée par un gouvernement hostile à l'immigration, a déclaré mercredi qu'elle se retirait du pacte mondial sur les migrations approuvé la semaine dernière aux Nations unies.

Pour Budapest, cet accord est "dangereux" car il encourage les mouvements de population. Le pacte mondial sur les migrations "incitera des millions de personnes à prendre la route", a estimé mercredi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.

Washington s'était de son côté retiré fin 2017 de l'élaboration du Pacte. Les Etats-Unis affirmaient que l'accord comprenait des dispositions contraires à la politique d'immigration de Donald Trump.

Pour une migration sûre

Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Miroslav Lajcák, a réagi en soulignant que le Pacte "ne devait pas être vu comme une menace". Ce document doit "au contraire être considéré comme la première plate-forme de gestion du phénomène international des migrations", a indiqué le porte-parole de Miroslav Lajcák, Brenden Varma.

Le "Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée" sera formellement entériné lors d'une conférence internationale prévue au Maroc à la mi-décembre.

ats/nn

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