Le président sortant, artisan de ce traité, a appelé à le défendre. "Nous assistons aujourd'hui à un moment historique", s'est félicité Juan Manuel Santos, qui quittera ses fonctions le 7 août, lors de la séance inaugurale du Congrès élu en mars.
Son successeur, le leader de droite Ivan Duque, a promis de modifier l'accord de 2016 avec les FARC et de durcir les négociations avec l'ELN, la désormais dernière guérilla active de la Colombie.
Accord en danger
"Beaucoup, nous devons l'admettre, n'aiment pas les voir dans ce lieu de débats et de courtoisie", a poursuivi Juan Manuel Santos, évoquant les représentants des FARC.
"Pour ma part, et je suis sûr que des millions de Colombiens partagent mon point de vue, cela me réjouit que ceux qui pendant plus d'un demi-siècle se sont battus contre l'Etat et ses institutions se soumettent aujourd'hui à la Constitution et aux lois colombiennes, comme nous le faisons tous".
Cet accord historique a valu à Juan Manuel Santos le prix Nobel de la paix.
agences/br