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L'Italie acceptera les migrants sauvés en mer durant les pourparlers européens

Un bateau de l'ONG Lifeline, qui avait été bloqué en Italie, avant d'être acheminé à Malte. [Keystone - Renata Brito]
Un bateau de l'ONG Lifeline, qui avait été bloqué en Italie, avant d'être acheminé à Malte. - [Keystone - Renata Brito]
L'Italie va continuer à accepter des migrants sauvés en mer pendant les "cinq prochaines semaines", a annoncé lundi à Berlin Enzo Moavero Milanesi, le ministre italien des Affaires étrangères.

"Pendant une période de cinq semaines, nous assurons que les bateaux transportant des migrants sauvés pourront (les) déposer en Italie", a indiqué Enzo Moavero Milanesi à l'issue d'une rencontre avec son homologue allemand Heiko Maas.

Cette durée correspond à celle des pourparlers européens destinés à trouver un partage de ces migrants au sein de l'Union européenne (UE).

Positions communes avec l'UE et l'Otan

Cette décision confirme "la volonté de notre gouvernement de travailler à des positions communes avec nos partenaires de l'UE et de l'Otan, a poursuivi le ministre italien.

Il a toutefois ajouté que le gouvernement juge prioritaire "de réviser les règles opérationnelles afin d'éviter que toutes les personnes secourues débarquent dans un seul pays".

Vendredi, le gouvernement italien avait lié le débarquement dans ses ports des migrants sauvés en Méditerranée à un partage de leur prise en charge avec d'autres Etats membres, menaçant de compromettre les opérations de sauvetage.

"L'Italie ne veut plus être l'unique pays de débarquement des migrants sauvés en mer par les unités navales de l'opération Sophia", avait déclaré Enzo Moavero Milanesi.

agences/nk

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Un bateau bloqué au large de la Tunisie

Un navire transportant une quarantaine de migrants africains recueillis en Méditerranée est bloqué depuis plus d'une semaine au large des côtes de la Tunisie. Pour les autorités tunisiennes, c'est à Malte ou à l'Italie de recevoir ces migrants dans la mesure où ils ont été secourus par une organisation humanitaire maltaise.

"Les migrants africains sont dans un mauvais état de santé. Le capitaine du bateau a refusé de recevoir de l'aide pour faire pression sur les autorités tunisiennes mais on n'a toujours aucune solution en vue après onze jours de mer", a déclaré lundi un responsable du Croissant-Rouge.