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Le narcotrafic lié à un record d'homicides début 2018 au Mexique

Le secteur de Cancun et Playa del Carmen, très apprécié des touristes étrangers, a connu ces dernières années une forte augmentation des violences liées au crime organisé. [Notimex - AFP]
Le secteur de Cancun et Playa del Carmen, très apprécié des touristes étrangers, a connu ces dernières années une forte augmentation des violences liées au crime organisé. - [Notimex - AFP]
Plus de 11'000 assassinats liés au narcotrafic, un "record historique", ont été enregistrés au cours du premier semestre 2018 au Mexique, a annoncé mardi une ONG spécialisée.

Entre janvier et juin 2018, un total de 15'973 homicides volontaires ont été perpétrés au Mexique, contre 13'503 au premier semestre 2017, selon le ministère de l'Intérieur mexicain.

Sur ces quelque 16'000 meurtres, les tueurs à gage payés par les trafiquants de drogue ont exécuté 11'241 personnes, affirme l'ONG Semáforo Delictivo.

L'Etat de Guanajuato en première ligne

Au premier semestre 2018, 13'738 enquêtes pour homicide avaient été ouvertes. Cela représente une hausse de 28% par rapport à la même période l'année dernière, au cours de laquelle 8791 assassinats ont été enregistrés, a expliqué mardi le fondateur de l'organisation.

L'Etat de Guanajuato, où se trouvent de nombreuses entreprises manufacturières mexicaines très orientées vers l'exportation, et connue comme l'une des destinations favorites des touristes, est devenu la région où le trafic de drogue a été le plus meurtrier, avec 1241 homicides entre janvier et juin, selon Semáforo Delictivo.

ats/ptur

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Un septième journaliste assassiné

Un journaliste a été assassiné mardi près de Cancun, dans l'Etat touristique de Quintana Roo (est). Il s'agit du 7e depuis le début de l'année au Mexique, un des pays les plus dangereux pour les journalistes.

Le directeur de l'hebdomadaire Playa News a été abattu à l'extérieur d'un bar à Playa del Carmen. Il avait dénoncé en juin "avoir été arrêté, menacé et torturé par des policiers" de Playa del Carmen et "avoir publié des informations sur des liens entre des fonctionnaires locaux et la délinquance organisée", selon le bureau du haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme au Mexique.

Fin juin, un autre journaliste de cet hebdomadaire en ligne avait été abattu dans le même Etat.