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Le gouvernement français balaie les critiques dans l'affaire Benalla

(De gauche à droite) Le Premier ministre français, Edouard Philippe, le responsable des relations avec le Parlement, Christophe Castaner, et le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, à l'Assemblée nationale. [AFP - GERARD JULIEN]
(De gauche à droite) Le Premier ministre français, Edouard Philippe, le responsable des relations avec le Parlement, Christophe Castaner, et le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, à l'Assemblée nationale. - [AFP - GERARD JULIEN]
Menacé par deux motions de censure contre son gouvernement, le Premier ministre français Edouard Philippe a affirmé mardi que l'exécutif avait eu une réaction adéquate dans l'affaire Benalla.

Dans une mise en cause directe de la préfecture de police de Paris, le chef du gouvernement a réaffirmé que les agissements de l'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla en marge de la manifestation du 1er Mai était "l'affaire de fautes individuelles, de compromissions insidieuses et de petits arrangements".

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"Ce qui devait être fait l'a été. La démocratie a fonctionné", a-t-il souligné en dénonçant mardi des actes "inacceptables".

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Deux motions de censure

A l'Assemblée nationale, le gouvernement faisait face à deux motions de censure - l'une portée par Les Républicains (LR), l'autre par La France insoumise, le Parti socialiste et le Parti communiste - une première dans le quinquennat entamé il y a un peu plus d'un an. La première motion - LR - a été rejetée, recueillant 143 voix, alors que la majorité requise est de 289 voix. La seconde (gauche) a elle aussi été rejetée avec 74 voix.

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Les oppositions de droite et de gauche sommaient Edouard Philippe de s'expliquer sur une atteinte présumée aux institutions.

Le Premier ministre a accusé l'opposition de chercher, par ces motions, à "atteindre le chef de l'Etat" et à "ralentir le rythme de la transformation du pays". "Vous n'y parviendrez pas", a-t-il certifié.

Toutefois, le gouvernement n'est en rien exposé puisque LR, avec 103 députés, et la gauche, avec 63 élus, ne peuvent atteindre la majorité requise de 289 voix.

ats/rens

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