"Nous avons manqué à nos devoirs de pasteurs. Nous n'avons pas écouté, cru, reçu ou accompagné les victimes des graves péchés et des injustices commises par les prêtres et par les membres de l'église. C'est pour cela que nous demandons d'abord pardon aux victimes et aux survivants", ont assuré les évêques chiliens dans un communiqué à l'issue de leur conclave à Punta Tralca (centre).
Collaboration avec la justice
Les évêques chiliens ont également accepté d'ouvrir leurs dossiers aux procureurs enquêtant sur les affaires de pédophilie.
La justice chilienne enquête sur 38 accusations d'abus sexuels, qui vise 73 évêques, prêtres et salariés laïcs de l'Eglise, concernant 104 victimes.
"Nous souhaitons trouver un accord (avec les procureurs) pour garantir un échange fluide d'informations, qui corresponde à nos normes ainsi qu'aux exigences du ministère public", a déclaré lors d'une conférence de presse Fernando Ramos, secrétaire général de la conférence épiscopale.
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