"Nous n'avons pas d'objection à participer à ce genre de consultations et à nous rendre dans un pays neutre", a déclaré Salim El Mighlis, membre du bureau politique d'Ansarallah, la branche politique des rebelles au Yémen.
Le gouvernement du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale, a annoncé vendredi sa participation à ces prochains pourparlers.
Des pourparlers prévus le 6 septembre à Genève
L'envoyé spécial des Nations unies Martin Griffiths a affirmé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU qu'une "solution politique était possible" au Yémen et que les différentes parties seraient convoquées pour entamer des pourparlers de paix le 6 septembre à Genève.
Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à un conflit meurtrier entre les troupes du président Hadi, soutenu par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, et les rebelles houthis qui se sont emparés de vastes pans du territoire, dont la capitale Sanaa.
La guerre a fait plus de 10'000 morts depuis l'intervention de la coalition en mars 2015 et provoqué "la pire crise humanitaire" au monde, selon l'ONU.
En 2016, des pourparlers politiques sous l'égide de l'ONU avaient buté sur plusieurs points, notamment le retrait des rebelles Houthis de plusieurs villes stratégiques et le partage du pouvoir avec le gouvernement.
ats/tmun