"Le bilan s'est alourdi après la découverte de nouvelles victimes sous les décombres", a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), alors que les causes de l'explosion restent pour le moment inconnues. Un précédent bilan faisait état de 12 morts.
Les Casques blancs, ces secouristes qui opèrent en zones rebelles, ont été dépêchés sur les lieux dans la localité de Sarmada. Ils tentent avec l'aide d'un bulldozer de retirer des décombres à la recherche d'éventuelles victimes.
Nombreux disparus
Selon le directeur de l'OSDH, le dépôt était situé dans un immeuble résidentiel de Sarmada, dans le nord de la province contrôlée par les groupes djihadistes et des factions rebelles. Il appartenait à un trafiquant d'armes travaillant pour Hayat Tahrir al-Cham (HTS), un groupe djihadiste formé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, qui contrôle la majorité de la province, a-t-il ajouté.
Le bilan risquait de s'alourdir, car des "dizaines de personnes sont portées disparues", précise l'OSDH.
afp/kkub