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Le nombre de victimes de mines antipersonnel en Colombie a doublé en 2018

La Colombie est le deuxième pays le plus affecté au monde par les mines antipersonnel, après l'Afghanistan, rappelle le CICR, le Comité international de la croix-rouge. [Reuters - Essam Al-Sudani]
La Colombie est le deuxième pays le plus affecté au monde par les mines antipersonnel, après l'Afghanistan. - [Reuters - Essam Al-Sudani]
Au 31 juillet 2018, le Comité international de la Croix-Rouge a déjà enregistré 99 victimes d'engins explosifs artisanaux, mines antipersonnel et munitions non explosées en Colombie, contre 56 sur toute l'année 2017.

La Colombie est le 2e pays le plus affecté par les mines antipersonnel, après l'Afghanistan.

Pendant les six premiers mois de 2018, un total de 99 personnes en ont été victimes, dont 16 sont mortes, a précisé la coordinatrice de l'Unité de lutte contre la prolifération des armes au CICR. 70% des personnes touchées sont des militaires.

La plupart des mines anti-personnel ont été placées par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dissoute en 2016, et l'Armée de libération nationale (ELN) qui, en février, a entamé des négociations de paix avec le gouvernement.

Opérations de déminage

L'accord de paix de 2016 est parvenu à réduire fortement le nombre des accidents. La guérilla des FARC, aujourd'hui convertie en parti politique s'est engagée à collaborer aux opérations de déminage.

Toutefois l'ELN, les narco-trafiquants et les groupes paramilitaires, continuent d'utiliser ces armes pour contrôler les territoires et protéger les cultures de coca.

ats/nn

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