La Colombie est le 2e pays le plus affecté par les mines antipersonnel, après l'Afghanistan.
Pendant les six premiers mois de 2018, un total de 99 personnes en ont été victimes, dont 16 sont mortes, a précisé la coordinatrice de l'Unité de lutte contre la prolifération des armes au CICR. 70% des personnes touchées sont des militaires.
La plupart des mines anti-personnel ont été placées par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dissoute en 2016, et l'Armée de libération nationale (ELN) qui, en février, a entamé des négociations de paix avec le gouvernement.
Opérations de déminage
L'accord de paix de 2016 est parvenu à réduire fortement le nombre des accidents. La guérilla des FARC, aujourd'hui convertie en parti politique s'est engagée à collaborer aux opérations de déminage.
Toutefois l'ELN, les narco-trafiquants et les groupes paramilitaires, continuent d'utiliser ces armes pour contrôler les territoires et protéger les cultures de coca.
ats/nn