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Cinq disparus toujours recherchés dans les décombres à Gênes

Des grues sont utilisées pour déplacer les blocs de béton. [Keystone - EPA/LUCA ZENNARO]
Des grues sont utilisées pour déplacer les blocs de béton. - [Keystone - EPA/LUCA ZENNARO]
Alors que les recherches se poursuivaient vendredi, la protection civile italienne a annoncé que cinq personnes étaient portées disparues après l'effondrement du pont à Gênes. Une précédente estimation faisait état de 10 à 20 disparus.

L'Italie commençait vendredi à enterrer ses dizaines de morts, en pleine polémique. Des funérailles solennelles sont prévues samedi à 11h30 dans un hall du centre d'exposition de Gênes, avec une messe célébrée par l'archevêque de Milan en présence de toutes les plus hautes autorités de l'Etat

De leur côté, les sauveteurs continuent inlassablement à chercher les disparus sous les décombres du pont autoroutier effondré à Gênes. Le dernier bilan fait état de 38 morts, 15 blessés et 5 personnes disparues.

Les chances de retrouver des survivants s'amenuisent d'heure en heure, mais les sauveteurs ne renoncent pas. "Nous cherchons toujours des cavités qui puissent héberger des gens, vivants ou pas", a déclaré dans la journée Emanuele Gissi, un responsable des pompiers.

Sectionner les grands blocs

"On essaie de sectionner les grands morceaux de béton qui sont tombés du pont, et après on les déplace avec les grues et on envoie des chiens de recherche, puis notre personnel s'il y a des signes positifs", a-t-il expliqué.

"Bien sûr, nous ne nous arrêtons pas, nous travaillons toute la nuit", a déclaré sur place à la chaîne de télévision Sky TG24 une responsable des pompiers, Marcella Battaglia. "Les opérations se poursuivent avec des équipes alternées."

Une vue d'hélicoptère du site:

Voir aussi la vidéo du retrait du camion vert arrêté au bord du vide:

Le camion vert au bord du vide sur le pont de Gênes a été retiré
Le camion vert au bord du vide sur le pont de Gênes a été retiré / L'actu en vidéo / 49 sec. / le 17 août 2018

La controverse enfle

Depuis mardi, la controverse entre le gouvernement et Autostrade per l'Italia ne cesse de prendre de l'ampleur. "On ne peut pas mourir en payant le péage en Italie", a lancé le vice-Premier ministre Luigi Di Maio, ministre du Développement économique et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste).

Le gouvernement italien a ouvert jeudi soir une enquête sur la société gestionnaire du pont Morandi de Gênes. Dans un communiqué, le ministère des Transports précise avoir donné quinze jours à la filiale du groupe Atlantia pour démontrer qu'elle a respecté ses obligations contractuelles.

>> Lire : L'Italie ouvre une enquête contre la société en charge du viaduc à Gênes

agences/kkub/vtom

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