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La Syrie mise en garde par trois pays contre l'utilisation d'armes chimiques

Washington, Paris et Londres mettent le président syrien Bachar al-Assad sous pression en l'avertissant qu'ils réagiront si des armes chimiques sont utilisées dans la province d'Idlib qu'il a promis de reprendre. [SANA/Handout via REUTERS]
Washington, Paris et Londres mettent le président syrien Bachar al-Assad sous pression en l'avertissant qu'ils réagiront si des armes chimiques sont utilisées dans la province d'Idlib qu'il a promis de reprendre. - [SANA/Handout via REUTERS]
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont averti mardi le président Bachar al-Assad qu'ils ne laisseraient pas impunie toute utilisation d'armes chimiques pour son assaut sur la province d'Idlib.

Le régime de Damas a annoncé son intention de reprendre le contrôle de la province d'Idlib, à la frontière avec la Turquie.

Dans un communiqué commun, les trois pays, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, se sont déclarés "profondément préoccupés" par l'offensive militaire des forces du réime à Idlib et par ses conséquences humanitaires.

"Nous soulignons également notre inquiétude face à une possible, et illégale, nouvelle utilisation d'armes chimiques", écrivent-ils.

Position inchangée

Cette déclaration des trois puissances intervient cinq ans jour pour jour après l'attaque au gaz sarin dans la région de la Ghouta, près de Damas, qui a fait, selon Washington, au moins 1429 morts. L'attaque a été attribuée au régime de Bachar al-Assad.

Les trois pays avaient lancé le 14 avril 2018 des frappes d'une ampleur inédite contre le régime de Damas, qu'ils accusaient d'avoir mené une semaine plus tôt une attaque chimique sur Douma, près de Damas.

agences/br

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