"Cristina en prison!", scandaient les manifestants, essentiellement issus de la classe moyenne, fortement opposée à l’ancienne présidente de gauche.
Le Sénat doit décider mercredi s’il autorise une perquisition dans plusieurs résidences de l'ex-dirigeante, demandée par le juge en charge de l’affaire des "Cahiers de la corruption".
Plusieurs affaires
L’ancienne présidente (2007-2015) a quant à elle dénoncé "l'irrationalité des moyens déployés» par le juge «dont l’objectif principal est de faire un grand spectacle de ces perquisitions sans fondement».
Principale figure de l’opposition au président de centre-droit Mauricio Macri, Cristina Kirchner pourrait solliciter un 3e mandat lors de la présidentielle d’octobre 2019.
Mais la politicienne est mise en examen dans plusieurs affaires et plusieurs de ses proches ont été placés en détention préventive depuis le 1er août pour des soupçons de corruption.
afp/jop
"Cahiers de la corruption"
Ce scandale est parti de la découverte de cahiers d'écoliers dans lesquels le chauffeur d’un haut fonctionnaire notait les remises de sacs remplis de dollars dans des ministères ou à la résidence présidentielle, occupée alors par le couple Kirchner, qui a gouverné l’Argentine de 2003 à 2015.
Si ce n'est pas le premier scandale de corruption visant l'administration de Nestor et Cristina Kirchner, il s'agit du premier dossier dans lequel plusieurs chefs d'entreprise ont été placés en détention.